jeudi 16 avril 2009

"O fil de l'eau, Mère"



Vivre simplement, accéder à l’humanité qui est en vous. Etre, avec les autres. Communiquer ! Non. Faire demain des hommes et des femmes respectueux de l’environnement, non ! Des Etres encore capable de s’émouvoir devant le vol d’une mouette illuminée de la rougeur de levant. Oui, Etre capable de prendre le temps d’observer les ultimes manifestations d’une planète encore vivante. Oui, Savoir donner du plaisir à l’humain, partager cette substance immatérielle qu’est le bonheur de vivre en harmonie avec la vie.

La requête. (sous un houppier somptueux),

Au pied d’un vieux tronc le lucane s’affaire autour d’une flaque semée de milles étoiles. Soudain des larves d’une blancheur étincelante l’emporte dans des trajectoires féeriques. Une cascade se reflète dans le miroir maculé de gouttes d’eau. L’aigrette interpellée plane à quelques souffles …


La conquête (au pied d’une fontaine),

Une plume, elle s’envole, ses lancinants tournoiement n’éveillent en rien la curiosité d’un scarabée attablé autour d’une montagne d’aiguilles de pin. La timide des eaux humides, loin de renoncer à son objectif, provoque alors une fine pluie de son duveteux plumage.


La quête (vers l’aval),

L’unicité de la proie et du prédateur, l’impossible à la recherche de la symbiose dans un souci d’équité, de partage, un soucieux équilibre des ressources. Un étrange parallèle ou un singulier paradoxe entre l’homme blanc et la vie qu’il a su privatiser.

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